Grangé Jean-Christophe

Jean-Christophe Grangé, KaÏken

Résumé

« – Un kaïken.
– Tu sais à quoi ça sert ?
– C’est avec ce poignard que les femmes samouraïs se suicidaient. Elles se tranchaient la gorge… »

Olivier Passan de la Criminelle. Un solitaire fasciné par le Japon traditionnel, un samouraï des temps modernes, lancé dans la traque d’un insaisissable criminel, « l’Accoucheur », qui éventre les femmes au terme de leur grossesse pour brûler le fœoetus.
Ce flic tourmenté, complexe, cherche à comprendre les raisons du naufrage de son couple : Naoko, sa femme japonaise, a demandé le divorce mais ils se sont entendus pour une garde alternée de leurs deux enfants. Cette vie de famille chaotique est au centre de l’intrigue, qui joue des similitudes entre l’histoire personnelle de Passan et celle du serial killer que l’on est tenté de voir comme son double monstrueux. Mais le suicide de l’Accoucheur ne résout rien et Passan devra aller jusqu’à Tokyo rechercher la clé de l’énigme…

Un thriller ambitieux, magnifiquement soutenu de bout en bout. Loin des clichés habituels, le Japon occupe une place prépondérante dans le déroulement d’une intrigue imprévisible où Grangé confère à ses héros une surprenante densité psychologique

L’auteur

Après une maîtrise de lettres en Sorbonne (axée sur Gustave Flaubert), il consacre un an d’études à visiter les nomades (ou gens du voyage) à travers le monde en compagnie d’un anthropologue. Il connaît donc très bien ces mileux. Il devient rédacteur publicitaire, puis travaille pour une agence de presse. En 1989, à 28 ans, il devient grand reporter international, travaillant pour des magazines aussi divers que Paris Match, le Sunday Times ou le National Geographic.

Puis il devient journaliste indépendant en créant la société L & G. Dès lors, il se débrouille pour monter financièrement tous ses voyages lui-même. Les reportages qui en sont issus, le mènent aux quatre coins du monde et constituent une importante source d’inspiration pour ses écrits littéraires. C’est au cours de cette période qu’il obtient deux récompenses importantes dans le monde journalistique : le Prix Reuter (1991) et le Prix World Press (1992).

En 1994, il écrit son premier roman Le Vol des cigognes, plus remarqué par les critiques littéraires (qui vantent son « imagination féconde » Contrairement à cette « imagination féconde » ce livre est parfaitement bien documenté parce que l’auteur connaît bien le sujet des « migrations » tant humaines – nomadisme – animales – ici les cigognes. Il a vécu un an parmi les populations nomades du globe. Il connaît donc bien son sujet.) que par le grand public. Toutefois, son second roman paru en 1998, les Rivières pourpres, ne passera pas inaperçu. Le succès auprès du public se confirmera d’ailleurs en 2000, année où le roman est adapté au cinéma.

En cette même année 2000 paraît Le Concile de Pierre. En 2003, il publie L’Empire des loups. En 2004 sort La Ligne noire, premier tome d’une trilogie de romans sur la « compréhension du mal sous toutes ses formes ». Au niveau des ventes, le succès ne se dément pas avec le deuxième volet de cette trilogie, Le Serment des Limbes sorti en 2007.

Parallèlement à sa carrière de romancier, il continue à travailler pour le cinéma : outre l’adaptation des Rivières pourpres, il a également écrit le scénario de Vidocq (de Jean-Christophe Comar dit Pitof en 2001) et a collaboré à la plupart des réalisations ou projets tirés de ses romans.

Il s’est lancé dans l’écriture d’une histoire originale pour une bande dessinée en trois volumes, La Malédiction de Zener, dessinée par Philippe Adamov. Il s’agit du prologue du roman Le Concile de Pierre.

Il sort Miserere en 2008 et La forêt des Mânes le 2 septembre 2009 (fin de la trilogie du mal, après La Ligne noire et Le Serment des limbes). Selon l’auteur, il s’agit d’« une remontée vers le Mal primitif et préhistorique ».

En septembre 2011 sort son neuvième roman: Le Passager. La même année, il collabore aussi au scénario et à la production de Switch avec Frédéric Schoendoerffer.

Il est le père de trois enfants, Louis, Mathilde et Ysé. Il a vécu auprès de la journaliste Virginie Luc.

Source Wikipédia

Mon avis

                              et ceux des autres: Thrillermaniac

Il est des auteurs qui ont une attraction irrésistible pour ma carte bleue à chaque sortie d’un nouvau roman et Jean-Christophe Grangé en fait incontestablement partie. Dès la sortie de Kaiken, je me suis jetée dessus comme une droguée en manque .

Car Mr Grangé n’est pas seulement un des piliers du genre thriller en France..Il me suit, me poursuit…Là où j’ai été et où je suis, il est présent. De la Lorraine d’où je suis originaire ( Le passager ), Besançon où j’ai vécu plusieurs années (Le serment des limbes), le voilà arrivé avec Kaiken, dans le 9-3, à La Courneuve, où je travaille depuis 6 ans! Autant dire que j’ai une tendresse toute particulière pour cet auteur qui semble prendre la même route que moi au rythme de ses romans.

Avec ses airs de philosophe à la BHL, revoilà donc JCG avec un nouveau roman qui nous entraine jusqu’au Japon. Japon que Grangé semble affectionner tout particulièrement car il en parle avec une réelle passion. Une fois de plus, on sent une documentation très pointue et fouillée, comme dans tous ses romans.

Olivier Passan, flic borderline, accro au Japon jusqu’à épouser Naoko, une japonaise, écouter des symphonies japonaises, regarder des films japonais.. oeuvre dans le 9-3 entre La Courneuve et St Denis, Aubervilliers et les 4000. Deux mondes à l’opposé l’un de l’autre qui rythment la vie de Passan.

C’est à la poursuite de « l’accoucheur », ainsi surnommé car il éventre les femmes enceintes et immole leur foetus et accompagné de Philippe, partenaire atypique qui se roule des joints et se fait des lignes de coke sur les scènes de crime, qu’une course poursuite à 100 à l’heure dans les cités de banlieue et Paris nous tient en haleine les 2 tiers du roman. En parallèle, il se passe des choses étranges dans la maison d’Olivier et Naoko. Quelqu’un les harcèle, les suit, pénètre dans leur maison. Cherche à se venger mais de qui et de quoi ?

Les réponses viendront bien sûr, mais sans vouloir dévoiler l’intrigue, je suis malheureusement restée sur ma faim. Une impression de final trop vite bouclé, où il manque ce « quelque chose » qui fait un grand thriller. J’ai donc un avis en demi teinte sur Kaiken. C’est du Grangé: avec une écriture fluide, des mots et des phrases qui percutent, une très bonne histoire, des personnages aux caractères forts et puissants, mais…une fin minimaliste qui ne fait pas honneur à toutes ces qualités.

C’est toujours très frustrant d’être déçue par un de ses auteurs préférés, je vais donc me refuser à une mauvaise note en faisant preuve d’un manque d’objectivité certain et ma Visa frissonnera certainement à nouveau pour le prochain opus l’année prochaine…

Ma note : 8/10

Site officiel de J-C Grangé

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A vot' bon coeur m'sieurs dames...