George Elizabeth

Elizabeth George, La ronde des mensonges

Résumé

egimagesUn jeune homme est retrouvé noyé dans le hangar à bateau d’’un château du Lake District – apparemment, il s’’agirait d’’une mort accidentelle. Son oncle, le richissime industriel Bernard Fairclough, demande à Lynley d’’enquêter dans la plus grande discrétion sur ce drame. Les suspects sont nombreux : l’’héritier, ex-drogué repenti, ses sœoeurs Manette et Mignon, sa femme, Alatea ravissante Argentine dont il est passionnément épris ainsi que la galerie de personnages secondaires hauts en couleur qui les entourent !

L’auteur

Suzan Elizabeth George est née le 26 février 1949 à Warren(Ohio, États-egaimagesUnis). Ses parents déménagent dans l’ouest des États-Unis lorsqu’elle a 18 mois et se fixent en Californie près de San Francisco dans l’actuelle Silicon Valley. Elle suit sa scolarité à l’école St Joseph Grammar, puis au College Holy Cross. Elle fréquente les universités de Los Altos Hills et de Riverside (Californie) où elle obtient une maîtrise d’anglais et un DEA de psychopédagogie. Dès l’âge de sept ans, elle manifeste un goût prononcé pour l’écriture. En 1966, elle a alors 16 ans, elle fait un voyage scolaire au Royaume-Uni sur les traces de Shakespeare. Ce voyage éveille en elle une passion pour la Grande-Bretagne qui ne s’est jamais démentie depuis.

Mon avis

et ceux des autres: Trueblood

rondemensongesIl pleut et la brume recouvre l’horizon? Installez vous confortablement dans votre meilleur fauteuil, à côté de votre cheminée ( ou à défaut de votre radiateur), un plaid posé sur les genoux, un thé et des scones à disposition et plongez vous dans le dernier Elizabeth George!

Si le défi de cette américaine pure souche était de nous faire croire qu’elle est anglaise, c’est réussi. Feue Agatha Christie n’a qu’à bien se tenir, la « reine Elizabeth » a repris le flambeau avec talent et modernisme. So british!

Depuis « Enquête dans le brouillard », je suis devenue accro et c’est  chaque fois avec un réel plaisir que je retrouve les personnages récurrents de ces romans: Thomas Lynley, inspecteur de Scotland Yard et lord richissime dont la femme a été tuée par un gamin de 12 ans ( voir  Anatomie d’un crime ), Barbara Havers, son adjointe et antithèse, aussi fauchée et mal fagotée que son patron est beau et élégant.

Propulsés une fois de plus dans une sombre histoire de famille, Havers et Lynley vont soulever de lourds et scandaleux secrets. Adultère, drogue, et même pédophilie, de bien scabreux sujets mais traités à la sauce Elizabeth George . A mon sens, la seule auteure qui réussit à traiter de tels thèmes avec une telle classe..

En dehors de ses enquêtes que tout écrivain digne de ce nom pourrait écrire, c’est dans la profondeur de ses personnages, même secondaires, que réside tout le charme de ses romans. Je ne saurais que conseiller de lire le meilleur d’entre tous: » Anatomie d’un crime ». Poignant. Son chef d’oeuvre. J’ai bien sûr dévoré également celui-ci, sans cheminée, sans brouillard, mais après tout, il suffit de fermer les yeux…

Ma note : 8/10

Site officiel d’Elizabeth George ( en anglais)

2 réponses »

    • Chacun de ses livres peut se lire indépendamment des autres mais les vies des personnages principaux évoluent au fil des romans. Je te conseille vraiment Anatomie d’un crime, le meilleur d’entre tous.

A vot' bon coeur m'sieurs dames...