4ème de couv’
D’origine maorie, Jack Fitzgerald est devenu flic à Auckland avec l’espoir de retrouver sa femme et sa fille, mystérieusement disparues. Secondé par une jeune criminologue tout aussi acharnée, il trouvera sur sa route une effroyable série de cadavres liés – ou non ? – à des rites ancestraux, mais surtout la vérité sur les fantômes qui le hantent…
L’auteur
Caryl Férey a grandi en Bretagne après que sa famille se fut installée à Montfort-sur-Meu près de Rennes en 1974, une terre qu’il aime pour ses côtes déchiquetées, ses concerts dans les bistrots et ses tempêtes. Grand voyageur, il a parcouru l’Europe à moto, puis a fait un tour du monde à 20 ans. Il a notamment travaillé pour le Guide du Routard.
En 1994, paraît chez Balle d’Argent son premier roman Avec un ange sur les yeux. Il sort la même année son premier polar, puis quatre ans plus tard le très remarqué Haka. Il écrit aussi pour les enfants, pour des musiciens, le théâtre et la radio. Il se consacre aujourd’hui entièrement à la littérature.
Il a obtenu le Prix SNCF du polar 2005 pour Utu et le Grand prix de littérature policière 2008 pour Zulu. En 2009, il obtient le prix Jean Amila au Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale d’Arras pour Zulu.
Mon avis
Noir, glauque, violent et lyrique.
Un récit sombre et épique
Où se mêlent souffrance, vengeance
Et ancestrales croyances.
Flic veuf et drogué,orphelin d’enfant,
Une vie malmenée…un avenir sanglant.
Métis maorie au cœur creux
Enfanté par Caryl Ferey,
Jack Fitzgerald, héros fiévreux :
Perdu, bloqué dans son passé.
Caryl vise la surenchère.
Des morts jusqu’à overdose !
Et j’en ai perdu ma prose…
All blacks dansant la mort,
Ferey chante la noirceur
Pour nous, lecteurs-voyeurs.
Un tel roman sans espoir
N’inspire que tristesse et noir.
Et pourtant c’est de douceur
Dont je veux être l’auteure.
Des rimes exorcisant l’enfer
D’un tel roman. Du moins j’espère…
Humeur musicale
Catégories :Férey Caryl
Dans ma PAL !!! Caryl Férey est un énorme coup de coeur pour moi et ton avis magistral me pousse à le faire remonter dans la pile! Merci!!! 😉
Ça c’est de la chronique ! Tout en vers… tout en rimes. 😉
Très bonne chronique, j’aime beaucoup, je devrais bientôt me grouiller de lire Zulu avant sa sortie, maintenant je sais que Haka suivra !
pour l’instant Zulu reste mon préféré mais il faut dire que quelques années séparent les deux romans et le style est différent.
hello sœurette,
tu m’agace chaque chronique va me faire acheter un livre 🙂
celle ci est superbe poète a tes heures encore un talent caché et noir désir oui ,
je viens d’acquérir le dernier mo hayder je te dirais
continue on ne se lasse pas de te lire
merci ma soeur 🙂
Excellent Nath !! Bravo ! 🙂
Chronique originale et sensible pour un livre qui le mérite bien ! 🙂
merci Domi, j’aime bien faire dans l’originalité de temps en temps et ce roman le vaut bien 🙂
La grande classe que cette originale chronique, tout à fait en phase avec les envolées lyriques de Férey à l’époque. Un grand bravo Nath ! 😉
Je me suis cassée la tête toute la sainte journée ! lol
va te reposer maintenant, brave soldat du verbe ;-
chef oui chef!