Werber Bernard

Bernard Werber, Les micro-humains

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4ème de couv’

 

micro-humainDemain, l’espèce sera
Plus petite
Plus féminine
Plus résistante
Plus solidaire…
A l’ère de la 3e Humanité,
Que restera-t-il de nous ?

Composée de chercheurs et de militaires, la société française Pygmée Prod commercialise les services d’une nouvelle race d’humains créée de toute pièce : les Emachs, des femmes et des hommes ne dépassant pas 17 cm. Ces êtres réduits servent sur la planète entière à diverses tâches : leur petite taille et la minutie de leurs gestes font des merveilles ; certains se sont même illustrés dans des actes héroïques. Tout pourrait continuer ainsi, si un fait divers sordide ne venait tout bouleverser. En Autriche, un adolescent se filme en train de torturer trois de ces Emachs. Sur internet, la vidéo fait un buzz.

Le Dr Wells, à l’origine du projet, prend alors conscience que ses créatures ne sont pas considérées comme des êtres humains. Il milite activement pour que les grands de ce monde changent leur point de vue sur ces minis humains et leur donnent des droits.
De leur coté, les Emachs prennent le maquis et entrent en résistance…

 

 

Mon avis

5 ETOILES

 

imagesCAQPXZ1RBernard Werber est un visionnaire et nous a habitué à des fantasmes futuristes plus originaux les uns que les autres et une fois de plus, c’est de son imagination débridée et semble-t-il inépuisable que sort tout droit cette trilogie consacrée à une nouvelle humanité lilliputienne, ovipare et….principalement féminine.

 

Diantre, me souffle ma part féministe ! Des femmes minuscules régnant sur des hommes non moins minuscules… je me sens prête à brûler mon soutien -gorge à cette seule évocation ! Ceci dit, l’idée serait fort réductrice pour Werber et pour ma féminité quadragénaire….car les concepts révolutionnaires et idéalistes foisonnent dans ce roman et Werber, tel un enfant facétieux et imaginatif s’amuse à se moquer mais aussi à dénoncer, avec une fausse naïveté, les dérives de notre monde moderne qu’elles soient politiques, religieuses ou même sportives. Une satire de notre société de consommation mais pas que, Werber dénonce à tout va et balance à qui veut bien les lire quelques vérités bien senties.

 

Imaginez donc un président français discutant politique étrangère avec son homologue américain tout en sniffant de la coke et fumant des joints avec quelques jeunes femmes de mœurs légères…Des footballeurs bling-bling vivant en Suisse et oubliant l’esprit sportif….il fallait oser ! Et Werber ose tout, réinvente, jusqu’à faire l’analogie entre la Cène et un conseil d’administration. Des humains se prenant pour des dieux obsédés par une courbe de croissance et la multiplication des profits…

 

D’aucuns diront que Bernard Werber n’a pas de style, qu’il ne fait pas de littérature. Et si justement son style était de ne pas en avoir ? Et si justement, le fait de ne pas en avoir en était un ? Non, ceci n’est pas le prochain sujet du bac philo, ma seule prétention étant de donner un avis tout personnel sur une œuvre onirique permettant de s’échapper d’un quotidien qui semble encore plus banal une fois terminé un Werber.

Site officiel de Bernard Werber

Ma chronique du premier tome

 

Humeur musicale

 

 

 

 

 

 

 

7 réponses »

  1. De Bernard, je ne connais que le « Massart » , un champagne que je n’apprécie pas trop. Le Weber, m’a jamais tenté du tout, cherchez pas à savoir pourquoi, je ne le sais pas moi même, mais j’ai pas envie.

    Yvan, lorsque tu brûlera ton soutif, prière de poster les photos sur FB ! Qu’on se marre un coup 😉
    C’est quoi ta taille de bonnets, ma grande ? A, B, C, D ou du E-F ?

    PS : j’ai trouvé l’astuce pour faire tomber la neige, WP le propose dans ses réglages, faut juste cocher la croix et il la fait tomber jusqu’au 04/01 😉

  2. Avec Bernard on s’est quitté il y a quelques temps. Mais tu sais combien je porte extrêmement attention à ton ressenti !
    Je sais donc avec certitude que le chemin de Bernard et le mien vont se recroiser bientôt.

A vot' bon coeur m'sieurs dames...