Loevenbruck Henri

Henri Loevenbruck, Le syndrome Copernic

 

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4ème de couv’

thgfVigo Ravel, 36 ans, souffre du syndrome Copernic : il pense détenir une vérité que le monde refuse, mais dont la portée pourrait bouleverser l’avenir de l’humanité. Diagnostiqué schizophrène et amnésique, il est soigné grâce à son psychiatre et à des médicaments. Mais, un jour, il est sauvé de terribles attentats par les voix dans sa tête qui lui ont dit de fuir…

 

 

 

 

Mon avis

5 ETOILES

schizophrénie, nom féminin

Maladie mentale se caractérisant par un repli sur soi et une perte de contact avec la réalité

synonyme : psychose

 

sans-titreDès les premières pages, on se doute déjà si une histoire va nous embarquer ou si au contraire, elle va mettre du temps et pas mal de chapitres à nous faire rêver.

Dans Le syndrome Copernic, il m’a suffit de quelques lignes, juste quelques mots assénés avec force pour me passionner. La scène d’ouverture est presque hollywoodienne et il ne m’a pas été nécessaire de fermer les yeux pour que le film passe en grand écran dans ma petite tête.

Comme un écho au tristement célèbre 11 septembre 2001, Loevenbruck transpose avec beaucoup d’intelligence la même catastrophe dans une des tours de La Défense et cela fonctionne ! En plus de réussir à ne pas rentrer dans des descriptions sans fin, l’auteur fait un rappel utile aux attentats meurtriers de St Michel, à la guerre d’Algérie et autres conflits à travers le monde sans pour autant en faire une diatribe amère. Il joue avec la théorie du complot avec un talent que j’ai rarement rencontré.

Le texte est entrecoupé des pensées de Vigo, schizophrène de son état et parfois presque drôle dans ses répliques et son rapport à autrui. Ses pensées les plus profondes et les plus philosophiques, ses délires apocalyptiques et ses inquiétudes quant au sort de l’humanité sont parsemés à travers le roman. C’est donc un personnage central des plus intéressant avec une personnalité très fouillée qui donne envie de dévorer ces 500 pages et le talent de l’auteur est tel qu’au fil de l’intrigue, il n’est pas rare de ne plus discerner la vérité, le doute étant quasi perpétuel.

A la frontière entre thriller et fantastique, Le syndrome Copernic se dévore et se digère parfaitement . On en redemanderait rien que par gourmandise…

 

Site officiel de Henri Loevenbruck

 

Humeur musicale

Pour des tas de raisons: Pour l’histoire de The Wall dont le héros Pink devient fou et schizophrène. Pour le regretté Syd Barett qui lui, l’était réellement. Pour cet album qui pour moi, reste le meilleur album rock de tous les temps. Pour cette chanson, qui est une de mes préférées.

 

4 réponses »

  1. Waouhhhh je suis very very very tentée là!!! Superbe chronique qui me donne une envie folle de découvrir ce livre!!! Merci ma Chouette!!

A vot' bon coeur m'sieurs dames...